Images Doudou LivresDans son article « Ces gens qui sont les nôtres », Maud Emmanuelle Labesse, du comité de rédaction Revue Développement social, affirmait ceci : « Quoi qu’on en pense, il est impossible de passer sous silence l’importance de l’immigration dans le passé, le présent et le futur du Québec».

Le Bureau des gouverneurs du Forum économique international des Amériques en collaboration avec le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion a organisé le 13 juin dernier un forum intitulé « Mieux sélectionner, mieux intégrer et mieux vivre ensemble : faire de l’immigration et de la diversité un moteur économique et une source d’enrichissement social ».

Cet exercice pédagogique est salutaire dans un contexte de plus en plus marqué, depuis quelques années, par un déni de l’apport de l’immigration sur les plans économique, démographique et même culturel par certains spécialistes[1] et citoyens ordinaires. Des études ou propos qui ont de plus en plus tendance à culpabiliser les immigrants indiquent que l’immigration n’a pas les vertus qu’on lui prête.

Pour tordre le cou à certaines idées reçues, passons en revue certains éléments démontrant en quoi l’immigration est un facteur de prospérité économique et une source de richesse multifactorielle. Faut-il encore le rappeler, le Québec recrute des cerveaux qui ne lui ont rien coûté. Les immigrants sélectionnés par la province sont formés aux frais des contribuables des pays d’origine. Le Québec ne récolte donc que les fruits d’investissement d’autres pays. Il profite de ce que nous appelons un produit fini dans le sens économique du terme ou un produit clef en main. Le gouvernement sélectionne des immigrants jeunes scolarisés[2] et en bonne santé, bref des profils qui répondent aux besoins du marché du travail québécois.

Selon le ministère de l’Immigration, en 2010, 69,4 % des personnes immigrantes avaient moins de 35 ans, dont 45,2 % avaient moins de 24 ans[3]. « En 2011, 70 % des personnes ayant immigré au Québec avaient moins de 35 ans[4]. » Cette sélection des jeunes immigrants permet de rajeunir la population et accroît évidemment le nombre de naissances au Québec, réussissant du coup à atténuer les effets du vieillissement de la population comme mentionné dans un document de planification sur l’immigration pour la période 2012-2015.

Les données du recensement ont toujours fait ressortir une dépendance ou une croissance de la population montréalaise par l’immigration[5]. Sur le plan démographique, il a été démontré dans le dernier recensement de 2011 que la population du Québec vieillit plus rapidement que le reste du Canada[6]. La diversité culturelle est « à la rescousse du déclin démographique » du Québec pour reprendre le titre d’Angèle‑Anne Brouillette du comité de rédaction Revue Développement social[7].

La baisse du taux de fécondité[8], la chute du nombre de naissances, le vieillissement rapide de la population québécoise, le déficit de la migration interprovinciale constituent des facteurs défavorables pour le développement démographique et économique du Québec. Le gouvernement du Québec avait publié, fin décembre 2009, un document dans lequel il exprimait ses craintes concernant le choc démographique qui pourrait peser sur les finances publiques. Avec moins de travailleurs actifs, les caisses de l’État risquent d’être vides[9]. C’est pourquoi l’immigration se présentera toujours comme une solution à la pénurie de main-d’œuvre.

Dans un contexte de concurrence mondiale de l’immigration, le Québec cherche à saisir toutes les opportunités. La compétition féroce de l’attraction et de la rétention de talents incite les pays d’immigration à se montrer ingénieux et persévérants dans leurs efforts de séduction de main-d’œuvre qualifiée tout comme de brillants étudiants.

Apport de l’immigration sous forme de création de richesses et d’innovation

Le journal Les Affaires va plus loin en démontrant l’apport de l’immigration sur le plan entrepreneurial, d’où la création de richesses. L’article Essentiels, ces entrepreneurs venus d’ailleurs va dans le même sens de l’apport économique des immigrants à la société québécoise.

Le chroniqueur du Journal Les Affaires, René Vézina, connu pour la pertinence de ses analyses économiques, a démontré par l’intermédiaire d’un immigrant entrepreur d’origine bretonne, Éric Le Goff, qui a fondé « sa propre firme, CMT, devenue aujourd’hui Solutions Abilis» que l’immigration est source de richesse dans tous les sens du terme. Selon M. Vézina, « L’employeur a « ciblé des immigrants qui n’avaient pas trouvé de travail répondant à leurs qualifications ». « Globalement, 75 % du chiffre d’affaires de Solutions Abilis vient de l’extérieur du Québec, en forte majorité des États-Unis. Mais le travail est effectué aux trois quarts à Montréal. [10]»

Le magazine Jobboom n’est pas en reste quand il est question de clarifier l’impact économique de l’immigration. Dans un article, ou série d’articles, intitulé « Dossiers chauds : Pour un Québec indépendant : Des immigrants à leurs affaires », Marie‑Hélène Proulx note que : « Les immigrants sont presque deux fois plus nombreux à être propriétaires d’une entreprise ou à rêver d’en fonder une que les Québécois de souche, selon des données exclusives obtenues par le Magazine Jobboom[11] ».

Les personnes immigrantes pourraient donc apporter leur précieuse contribution à la résorption du déficit du taux d’entrepreneuriat au Québec. Le taux d’entrepreneuriat est plus faible au Québec que dans le reste du Canada, notamment en Ontario. Des statistiques de 2011 de la Fondation de l’entrepreneurship révélaient la faiblesse de l’indice entrepreneurial au Québec.

L’étude de la note socio-économique L’intégration des immigrants et des immigrantes au Québec des deux chercheurs de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (l’IRIS), Mathieu Forcier et Lara Handa, remet également les pendules à l’heure sur la question de l’apport économique et démographique de l’immigration.

L’apport positif ou non des migrants qualifiés est un sujet débattu sur le plan international. L’article Les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent à l’économie française, de Thibaut Schepman, évoque les conclusions de «  la trentaine de parlementaires français qui ont rendu leur audit sur la politique d’immigration française [en 2011][12] ». Il faut saluer l’interdisciplinarité des auteurs de ce rapport de 300 pages (audition de 35 chercheurs-géographe, sociologue, économiste, etc.- ou haut-fonctionnaires) et l’initiative des parlementaires qui ont compté sur eux-mêmes pour produire un tel travail.

La gestion de la diversité pourrait être un potentiel de gestion de talents, mais aussi un potentiel économique dans la mesure où elle peut ouvrir des marchés internationaux.

Contribution de l’immigration au maintien de la compétitivité sur le plan international

Les entreprises peuvent décrocher des marchés à l’international. Certaines entreprises québécoises et canadiennes trouvent un potentiel immense en ces personnes immigrantes qui ont déjà acquis une solide expérience internationale. Dans le contexte de la mondialisation, les entreprises canadiennes ont besoin des immigrants qui possèdent un niveau de formation très élevé leur permettant d’occuper des postes en recherche et développement, mais aussi d’apporter une valeur ajoutée par le transfert de la compréhension de la culture entrepreneuriale et organisationnelle de certains pays.

L’immigration fait vendre des parts de marché comme le démontrait « une enquête menée par EKOS pour le compte du Toronto Region Immigrant Employment Council (TRIEC), auprès de 461 employeurs de la région du grand Toronto (de grandes et petites entreprises en proportions à peu près égales). Les résultats de cette étude démontrent que les immigrants qualifiés aident les entreprises à croître, tant à l’échelle locale que mondiale. » Selon l’article du journal Les Affaires :

« Parmi les employeurs sondés, près d’un sur cinq dit avoir embauché un immigrant qualifié pour l’aider à diversifier la clientèle de son entreprise à l’échelle internationale. Parmi ceux-ci, 93 % estiment que l’embauche de ces immigrants qualifiés les a réellement aidés sur ce plan. »

« Aussi, la même proportion d’employeurs rapporte avoir engagé un immigrant qualifié afin de cibler les communautés culturelles locales, de façon à dénicher de nouvelles occasions d’affaires. Près de 83 % d’entre eux estiment que cette initiative a porté fruit[13]. »

Dans cette même perspective, la « recherche [TRIEC] confirme que l’embauche d’immigrants pour accroître ses parts de marché localement et mondialement représente, pour les employeurs, « une stratégie d’affaires des plus efficaces », a déclaré Elizabeth McIsaac, directrice générale du TRIEC. « Nous savons que l’embauche d’immigrants qualifiés constitue un argument commercial de taille, et cette enquête en fournit la preuve[14] », conclut madame McIsaac citée dans le journal Métro.

Au Québec, il existe des régions où les immigrants ont beaucoup contribué à la création d’entreprises, notamment « l’exemple de Rawdon, où la moitié des entreprises ont été développées au XXe siècle par des immigrants[15] ».

Plusieurs avantages de l’immigration : apport du talent, du capital et des emplois

Les immigrants créent aussi des emplois pour l’ensemble de la société. Le programme Immigrants investisseurs attire beaucoup d’investisseurs qui contribuent au développement de l’économie québécoise par la création d’emplois.

« […] entre 2000 et 2014, les revenus générés par les placements des personnes immigrantes investisseuses ont permis de soutenir, à hauteur de 671,9 M$, des projets de développement présentés par de petites et moyennes entreprises québécoises. Depuis sa création en 2005, le Programme d’aide à l’intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi a bénéficié d’un apport de 45,5 M$. » (MIDI, Stratégie d’action en matière d’immigration, de participation et d’inclusion 2016-2021, p.9).

Des entreprises québécoises bénéficient donc d’un montant d’argent grâce à ce programme. Même si le taux de présence des investisseurs immigrants reste faible, il n’en demeure pas moins que les emplois créés par l’intermédiaire du programme Immigrants investisseurs du Québec demeurent viables.

Autrement dit, même si le programme devrait être plus compétitif, l’efficacité du Programme d’immigration des investisseurs, en termes d’emplois créés, n’est plus à démontrer. (Investissement de 800 000 $, possession et gestion d’entreprises).

Une intégration réussie des immigrants peut contribuer davantage à la prospérité du Québec. Les multiples obstacles auxquels font face les immigrants empêchent leur apport optimal à l’économie montréalaise, québécoise et canadienne.

L’immigration : un investissement pour toute la collectivité

Il faut considérer l’immigration comme un investissement et non une dépense. Advenant que les immigrants fassent une formation pour combler certaines lacunes ou compétences manquantes, l’argent ne serait-il pas investi dans le système éducatif québécois et canadien? Les immigrants tout comme les étudiants étrangers constituent une manne financière pour les collèges et les universités.

En d’autres termes, l’immigration économique profite à la société toute entière. Questionné par M. Stéphane Gendron dans le cadre du documentaire « Fous de leur village »[1], Roger Dominguez, président du Conseil interculturel de Rawdon dira en substance, au sujet de l’éternel débat mondial suivant lequel l’immigrant vole des jobs ou enlève du travail à la population d’accueil :

« […] [L’immigrant] sauve des jobs. Quand l’immigrant arrive avec une famille, eh bien, c’est des écoles, c’est des services aux enfants et c’est tout ce que ça amène pour une famille, des magasins, des vêtements, des chaussures, etc. C’est toute la collectivité qui en profite de cette immigration ».

Lors d’une activité exploratoire en région, organisée par l’organisme PROMotion Intégration Société Nouvelle (PROMIS) en collaboration avec l’organisme Intégration communautaire des immigrants (ICI), Jacques Lussier, ex‑maire de la municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce, un petit village dans la région de Chaudières-Appalaches (650 habitants en 2011), affirmait devant les participants que l’école de son village serait fermée s’il n’y avait pas l’arrivée de nouveaux immigrants.

La population québécoise ne connaît et ne reconnait forcément pas le rôle de l’immigration et devrait être plus sensibilisée sur cette délicate question.

Plus on investit sur la réussite des immigrants, mieux se portera l’économie québécoise et le renforcement du sentiment d’appartenance des nouveaux citoyens

Les nouveaux chiffres de 2015 indiquent un taux de chômage de 18 % chez les immigrants qui comptaient moins de cinq ans de résidence contre 7,6% pour la population native du Québec. Si on permettait aux immigrants d’exploiter leur plein potentiel en assouplissant les questions de reconnaissance de diplômes et d’acquis, les immigrants québécois seraient tout aussi productifs que ceux de l’Ontario. À ce titre, ils pourraient contribuer de manière efficiente à la croissance du Québec.

Les données économiques des institutions financières démontrent que la sous-utilisation des compétences empêche une contribution maximale des immigrants à l’économie québécoise :

« Selon la banque RBC, si les compétences des immigrants étaient récompensées de la même façon que le sont celles des natifs, le revenu total des immigrants au Canada augmenterait de 30,7 milliards de dollars, soit 2,1 % du PIB[2]. Associant immigration et croissance économique, la Banque TD estime qu’en fermant l’écart qui sépare les taux d’emplois des immigrants de ceux des natifs, l’économie canadienne bénéficierait d’un gain équivalant à 370 000 travailleurs supplémentaires[3]. »[4]

Dans le cadre du Forum économique international des Amériques, la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Kathleen Weil, qui se basait sur une étude récente du Conference Board (Brain Gain 2015: The State of Canada’s Learning Recognition System)[5] rappelait, à juste titre, les pertes attribuables à la non-reconnaissance des diplômes. Un article du journaliste Raymond Desmarteau de Radio Canada International intitulé Conference Board et immigration : la reconnaissance des acquis est financièrement essentielle insistait également sur le fait que :

« […] le Conference Board du Canada souligne que les immigrants qui s’installent au pays pourraient toucher dans leur ensemble des revenus supplémentaires de 17 milliards de dollars annuellement si leurs compétences, éducation et expérience, étaient vraiment reconnues.

Cela représente une augmentation substantielle de la projection précédente, parue en 2001, qui faisait état d’une augmentation collective des revenus de l’ordre de 4,1 à 5,9 milliards de dollars pour cette reconnaissance des acquis. »

Sur la question des obstacles systémiques, on peut également lire à la page 6 de L’étude de la note socio-économique L’intégration des immigrants et des immigrantes au Québec de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques, que : « même avec un diplôme canadien en poche, les immigrants ont plus de mal ici [au Québec] qu’ailleurs à dénicher un emploi ». Cela démontre que le diplôme n’est pas le seul problème justifiant les difficultés d’intégration des personnes immigrantes.

La lutte aux inégalités est un débat de société qui peut donner des résultats si et seulement si elle est menée de façon constructive. La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), dans une étude parue en mai 2012, a révélé une discrimination systémique à l’égard de certaines minorités ethnoculturelles. L’auteur de l’étude Paul Eid, qui a utilisé la formule recommandée par le Bureau international du travail (BIT), révèle que les minorités ou communautés racisées (terme sociologique) ou minorités visibles (terme juridique) subissent une discrimination environ une fois sur trois de la part des employeurs québécois. Cette étude quantitative Mesurer la discrimination à l’embauche subie par les minorités racisées : résultats d’un «testing» mené dans le Grand Montréal qui a duré six mois a le mérite de soulever plusieurs problèmes, mais aussi de faire apparaître quelques surprises. Les candidats fictifs présélectionnés pour l’étude avaient toutes les compétences généralement requises pour intégrer le marché du travail québécois (bilinguisme, formation acquise au Québec, etc.).

Même si le Québec est une société tolérante, il y a des entreprises, des individus ou des institutions qui adoptent des pratiques discriminatoires pour plusieurs raisons (comportements humains dus à l’ignorance, à la peur ou au maintien de pouvoirs, etc.).

Certaines personnes immigrantes ont choisi le Québec puisqu’il est une province francophone. Le fait français, dans un contexte nord-américain, les attirait. La venue des personnes immigrantes majoritairement francophones constituerait un moyen de contrer la diminution du poids démographique du Québec dans la fédération canadienne. Le Québec risque de perdre son influence au sein du Canada si sa population ne cesse de diminuer et aussi sa représentation francophone. « Bien que la croissance démographique du Québec se soit accélérée au cours de la décennie 2000-2010, la population continue de croître moins rapidement que la moyenne canadienne[6]. »

Cependant, il faudra régler le problème de l‘exode des immigrants francophones vers les provinces anglophones. Un récent reportage de Danny Braün à Désautels le dimanche confirmait cette tendance qui ne cesse de s’accentuer : Le Québec peine à retenir ses immigrants francophones.

Une diversité enrichissante

L’immigration ne remplit pas seulement une fonction économique. Le document de consultation sur La planification de l’immigration au Québec pour la période 2012‑2015met en évidence l’enrichissement apporté à la culture québécoise par des artistes et comédiens issus de la diversité.

La vitalité littéraire des néo-Québécois, tel est un article signé par Catherine Bédarida du célèbre journal français Le Monde.fr[7]. La journaliste cite ainsi plusieurs noms dont les plus connus sont : Dany Laferrière, Wajdi Mouawad. Une fierté dont doit se réjouir le Québec dans toutes ses composantes ethniques.

En commission parlementaire sur la planification de l’immigration pour la période 2012-2015, Michel Pigeon, ancien député provincial de la circonscription Charlesbourg (Capitale-Nationale), avait raison de valoriser l’immigration en insistant sur « la diversité des points de vue, la diversité des manières d’être, la diversité des manières d’approcher les problématiques puis de confronter les problèmes. Et donc, d’un point de vue humain, [il] pense que, l’immigration, […] est une richesse incroyable[8] ».

Les travailleurs qualifiés ont choisi le Québec parce que la démocratie, la justice sociale, l’égalité des chances, l’avenir radieux de leurs enfants, la prospérité les attiraient également. Ils choisissent ce peuple francophone pour participer au vivre-ensemble harmonieux. Ils sont et font partie intégrante du construit social de la nation québécoise.

L’immigration n’est pas la seule solution aux problèmes de pénurie de main-d’œuvre au Québec en particulier et au Canada de manière générale. Mais l’immigration n’est pas non plus un fardeau pour la société québécoise ou canadienne. Une vision qui s’inscrit en faux contre celle qui prévaut dans certaines sociétés européennes qui conçoivent l’immigration comme un poids dans leur société. Faire de l’immigration une richesse à tous les niveaux, telle est la vision à laquelle doit tendre inéluctablement la société québécoise.

Les prochaines consultations sur la planification pluriannuelle de l’immigration qui débutent le 17 août 2016 pour le Québec (Conversation nationale sur l’avenir de l’immigration en ligne pour le fédéral du 5 juillet au 5 août) devront faire un effort pédagogique pour expliquer et mieux vendre à la population les avantages de l’immigration et de la diversité ethnoculturelle.

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Maud Emmanuelle Labesse, « Ces gens qui sont les nôtres », comité de rédaction Revue Développement social, vol.10.No 3, Mars 2009, p.9.

[1] Le documentaire de Stéphane Gendron « Fous de leur village » est un reportage édifiant sur l’apport de l’immigration. En effet, l’immigration y est présentée comme une solution pour lutter contre le phénomène de la « dépopulation et du vieillissement de la population ».

DESJARDINS, Dawn, et Kristen Cornelson , « Immigrant labour market outcomes in Canada : The benefits of addressing wage and employment gaps, » RBC Economics Research, décembre 2011, p. 4 cités par Mathieu Forcier et Laura Handal.

[3] ALEXANDER, Craig, Derek Burleton et Francis Fong, « Knocking Down Barriers Faced By New Immigrants to Canada. Fitting the Together », Special Report, TD Economics, 7 février 2012 cités par Mathieu Forcier et Laura Handal.

[4] Mathieu Forcier et Laura Handal, L’intégration des immigrants et des immigrantes au Québec, Montréal, IRIS, Novembre 2012, p.5, 12p.

[5] La conclusion d’un rapport du Conference Board présente le Canada comme « un pays plus innovateur et plus compétitif grâce à l’immigration ».

[6] Lia Lévesque, « 8 millions de Québécois en 2012 », La Presse Canadienne, 28 juin 2011.

[7] Catherine Bédarida, La vitalité littéraire des néo-Québécois, Le monde, 07 juillet 2008.

[8] Michel Pigeon, « Étude des crédits budgétaires 2011-2012 du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, volet Immigration », Journal des débats de la Commission des relations avec les citoyens, Version préliminaire, vol. 42 « 39e législature 1ère session (13 janvier 2009 au 22 février 2011) », no 5, 18 avril 2011.

Première publication : 12 juillet 2016

Par Doudou Sow le Samedi 04 Novembre 2017 dans Analyse de l'actualité, Avis de l’expert, Blogue, COIN DE L’EXPERT, Immigrer au Québec, Reconnaissance des acquis, diplômes et compétences, Témoignages. Un commentaire