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« Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Cette citation célèbre du chef d’État français, le Général Charles de Gaulle, est révélatrice de la philosophie qui guide tout dirigeant politique respectable, peu importe le continent. Celles et ceux qui aspirent diriger démocratiquement leurs pays doivent avoir un sens de l’intérêt exclusif, celui de défendre la souveraineté économique, monétaire, alimentaire, militaire, culturelle, etc. de leur nation. Pourquoi alors refuser au leader sénégalais et nationaliste africain Ousmane Sonko le mérite de la posture qu’on accorde au Général Charles de Gaulle lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts économiques sénégalais et africains ? Celui qui est décrit comme le candidat anti-France, anti-franc CFA, anti-intérêts français par ses détracteurs prône la souveraineté nationale sur tous les secteurs stratégiques. En sachant que nous sommes dans un monde globalisé, il ne parle nullement d’autarcie. Le candidat anti-corruption est pourtant même proche en termes d’idéologie politique, d’idées et de programmes (justice sociale et fiscale, redistribution équitable des richesses, égalité des chances, implication des jeunes dans la politique, etc.) au politicien français Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise qui a terminé son mandat de député en juin dernier. La figure de proue de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, n’est donc aucunement contre la France. Cependant, il s’oppose aux politiques impérialistes et hégémoniques du président français Emmanuel Macron, ami assumé du président sénégalais Macky Sall. Le leader du parti Patriotes Africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) cherche à défendre, à juste titre, les intérêts des Sénégalais et des Africains. Il incarne un leadership sénégalais et africain affirmé, le rêve d’une jeunesse suffisamment informée, connectée à l’ère de la mondialisation, décomplexée et panafricaniste qui veut enfin prendre son destin en main.  L’un des mérites du leader de Pastef et d’avoir redonné espoir à une jeunesse consciente, engagée, panafricaniste et politisée.  Des jeunes qui ne s’étaient jamais politisés décident de s’engager à ses côtés. Ces jeunes croient fermement en la politique, un outil qui peut changer positivement les destinées d’une nation. Dans les pays occidentaux, les leaders politiques font tout ce qui est en leur pouvoir pour inciter les jeunes à s’engager en politique. Sa phrase fétiche qui fait mouche chez les jeunes comme le rappelle le vice-coordonnateur national des jeunes de Pastef Babacar Ndiaye dans un reportage édifiant de France 24-Sénégal : qui est cette jeunesse derrière le leader de l’opposition, Ousmane Sonko? « Si vous refusez de faire de la politique, les médiocres vont le faire, vous diriger de façon médiocre, décider de votre destin de façon médiocre et vous ne pourrez rien y faire. »

Ousmane Sonko, un leader charismatique panafricaniste aux côtés de la jeunesse sénégalaise pose le débat sur l’exploitation des ressources par les Occidentaux, documents à l’appui

Celui qui a l’art de convaincre les Sénégalais, surtout les jeunes, a communiqué de façon méthodique et pédagogique sur l’importance de l’exploitation des ressources. La figure de proue de l’opposition a convaincu les jeunes que leur avenir était au Sénégal. Il prend sa plume pour communiquer par le biais de 3 ouvrages : un fait rarissime chez des politiciens sénégalais. Il utilise l’écriture pour expliquer sa vision d’un Sénégal (Solutions pour un Sénégal nouveau-2021), sur les ressources (Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation (2017)) et (Les territoires du développement, co-auteur avec Moussa Bala Fofana.).

Le candidat de la jeunesse-qui exprime un profond désir de changement- symbolise l’espoir de toute une nation. Les jeunes qui représentent 75 % de la population sénégalaise se mobilisent toujours du côté d’Ousmane Sonko et lui servent de bouclier lorsqu’il est attaqué de toute parts par le régime de Macky Sall.

Ce n’est pas pour rien que les leaders africains font des pieds et des mains pour le rencontrer, comme le révélait le défenseur des droits humains et fondateur du think tank Afrikajom Center, Alioune Tine, dans le cadre d’une émission de la 2stv en juillet dernier. « Beaucoup de leaders politiques africains veulent rencontrer Sonko » , soulignait ce membre de la société civile sénégalaise qui s’empressait de révéler les demandes répétées des leaders africains voulant que leurs noms soient associés à celui du candidat de la jeunesse. Le leader sénégalais Ousmane Sonko est donc une fierté nationale et africaine qui suit les traces des leaders comme Mamadou Dia, Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop, Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba. Il a une jeunesse qui ne vit que pour lui, qui cherche à protéger le projet collectif qu’il a mis en place, celui de redonner un autre visage du Sénégal et de l’Afrique par une politique cherchant à répondre aux besoins et aspirations des masses populaires. Les jeunes sénégalais, qui sont aussi des pères et mères de famille, reprochent à leurs parents de ne pas avoir protégé l’opposant Mamadou Dia, liquidé par le système mis en place par l’ancien président Senghor. C’est pourquoi ces jeunes réfutent la thèse de ceux qui disent que Sonko instrumentalise la jeunesse pour ses combats personnels ou ambitions politiques. Ces jeunes dont certains sont prêts à aller prendre des pirogues d’embarcation, à cause d’absence de perspectives professionnelles, au risque de leur vie (le phénomène migratoire de « Barça ou Barsax » (partir à Barcelone ou mourir) sont prêts à défier les Forces de défense et de sécurité et à servir de bouclier à chaque fois que le régime dictatorial de Macky Sall veut emprisonner leur candidat.

Le candidat de la jeunesse Ousmane Sonko incarne véritablement un leadership assumé se traduisant par la défense des intérêts des Sénégalais et des Africains.

Doudou Sow, sociologue-blogueur, citoyen socialement engagé et lauréats du Mois de l’histoire des Noirs 2017 et du Gala de la Nuit de l’Excellence afro-antillaise 2019

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Par Doudou Sow le Samedi 13 Août 2022 dans ACCUEIL, Blogue, Opinion. Aucun commentaire