Les Sénégalais devaient normalement se rendre aux urnes pour l’élection présidentielle ce dimanche 25 février. Malheureusement, le président Macky Sall a décidé unilatéralement de reporter ce scrutin crucial, une situation inédite dans un pays considéré comme un modèle démocratique. Plusieurs Sénégalais continuent à dénoncer ce putsch anticonstitutionnel.

Le report de l’élection entraîne de facto un vide constitutionnel. Le seul problème du Sénégal s’appelle Macky Sall qui a, selon ses gestes, installé un chaos dans un pays dont il avait pris pourtant les rênes, en 2012, de manière pacifique. Le dictateur Macky Sall n’a jamais été un homme de dialogue encore moins de paix. Les Sénégalais, qui ont souffert en silence, ont été endurants dans les différentes épreuves, et pensaient avoir l’occasion le 25 février 2024 de lui démontrer leur insatisfaction par rapport à la façon dont il a géré d’une main de fer le pays.

Seize des dix-neuf candidats à l’élection présidentielle ont tout à fait raison de refuser de participer à son faux dialogue. Contrairement à ses prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade), le président Macky Sall ne laissera aucune lettre de noblesse à la démocratie sénégalaise. Un président n’ayant pas une ouverture d’esprit développée n’a pas forcément la même sagesse que ses prédécesseurs qui pouvaient tester les limites des Sénégalais et savaient reculer au bon moment. Le président Abdou Diouf sur la bonne tenue des élections de même que le recul de Me Abdoulaye Wade sur le quart bloquant à l’Assemblée nationale, le changement de ministre de l’Intérieur pour organiser les élections libres et transparentes, avaient fait preuve de dépassement politique, des gestes salués par l’écrasante majorité du peuple sénégalais. 

Les Sénégalais réclament la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, le 2 avril 2024.  Vigilance et mobilisation sont les maîtres mots jusqu’au départ du putschiste Macky Sall. C’est sous sa présidence que le Sénégal est devenu la risée du monde. En 2024, les dictatures et les crimes politiques ne devraient plus exister sous aucune forme.

Doudou Sow, sociologue, auteur et lauréat du Mois de l’histoire des Noirs

Ousmane SONKO #FreeSenegal #SunuElection2024

Non au report anticonstitutionnel !

Non à un 3e mandat anticonstitutionnel !

Doudou Sow, sociologue, auteur et lauréat du Mois de l’histoire des Noirs

Par Doudou Sow le Mercredi 10 Avril 2024 dans Blogue. Aucun commentaire