Le leader du Pastef Ousmane Sonko lors de son point de presse du 18 août

L’adversaire le plus farouche du président Macky Sall a toujours crié au complot du pouvoir pour l’écarter de l’élection présidentielle du 25 février 2024 où il part grand favori de tous les sondages et de la réalité du terrain. « La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature, estime-t-il. Et « si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour », conclut le président du Pastef », dans un célèbre entretien exclusif accordé à France 24 le 6 juillet dernier intitulé « Macky Sall a abdiqué face à la pression populaire », selon l’opposant Ousmane Sonko,

Le maire de Ziguinchor et leader de l’opposition Ousmane Sonko, est aujourd’hui le candidat à abattre du régime mais aussi de tout un système. « Cible principale du régime en place, ennemi juré d’une partie de l’opposition, menace contre certains groupes de presse soutenus par le système, Ousmane Sonko est plus que jamais seul contre tous. Seul contre une mafia qui, dans le but de maintenir ses privilèges, cherche à l’écarter du jeu politique. Et ce, par tous les moyens. ». Le documentaire Xalaat TV Ousmane SONKO, seul contre tous ! du 11 août 2023 décortique clairement la campagne visant à nuire et détruire l’image du candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024 et ce parfois avec des allures de règlement de compte.

En effet, le régime dictatorial de Macky Sall qui est en fin de règne a peur du lendemain et de la reddition de comptes. Ce jeune leader charismatique propose un changement du système et une politique participative. Il a toujours brillamment exposé les différents actes posés par le président candidat Macky Sall pour dérouler arbitrairement son coup de force électorale. Le leader Ousmane Sonko avait raison sur les conclusions du dialogue que certains acteurs ou citoyens lambda s’amusent à qualifier de « dealogue». Le principal opposant avait décidé de ne pas participer à un dialogue politique qu’il considérait comme « un deal contre sa propre personne et son avenir politique ».et ayant par conséquent un but final de laisser le boulevard à d’autres candidats comme le rappelait Me Abdoulaye Tall dans le cadre de l’émission Sortie sur WalfTV du 13 août animée par la courageuse journaliste Awa Diop Ndiaye.

Depuis son accession à l’indépendance en 1960, l’exercice du pouvoir sénégalais est assuré par deux grands partis (PS et PDS) mais aussi un des démembrements du parti libéral, en l’occurrence l’APR qui a fini par recycler les acteurs de ce système, qui développent les mêmes pratiques et/ou comportements tendant à faire passer leurs intérêts personnels au détriment de la population. N’est-ce pas que le vœu de l’ancien président Abdoulaye Wade (qui mérite aussi le respect) était de voir la famille libérale gouverner le pays durant 50 ans après que les socialistes eurent régné en maître pendant 40 ans?

Lors de sa conférence face au club de la presse sénégalaise en France le 23 juin dernier, le leader du Parti de la Construction et de la Solidarité/ PCS JENGU TABAX Boubacar Camara expliquait à quel point il fallait changer le système qui ne veut pas partir. Selon lui, « la nouvelle opposition politique pose les vraies questions sur la répartition équitable des ressources, la bonne gouvernance, etc. ». Il souligne l’existence d’un « vrai combat entre l’ancien système et le nouveau régime citoyen qui veut poser les vraies questions vu que l’ancien système a atteint ses limites ».

Ousmane Sonko se différencie d’une classe politique jugée corrompue par plusieurs Sénégalais

On ne peut empêcher des jeunes de vouer un respect à cet homme qui a prouvé ne pas avoir détourné l’argent du contribuable sénégalais durant son parcours professionnel, alors qu’au Sénégal, le phénome des fonctionnaires millionnaires politiciens demeure une réalité. Il se différencie d’une classe politique jugée corrompue par plusieurs Sénégalais. En effet, Sonko était dans une position enviable que certains fonctionnaires n’hésitent pas à utiliser pour s’enrichir illicitement. 

Ousmane Sonko n’est pas dans le deal ou la compromission devant le président Macky Sall. Pourquoi donc changer une méthode qui gagne des voix et l’admiration du peuple sénégalais. Son tempérament et son opposition radicale au président Macky Sal et cette stratégie d’une opposition sans compromission fonctionnent auprès de la population, notamment chez les jeunes. Ousmane Sonko est dans le cœur de l’écrasante majorité des Sénégalais. M. Sonko, le porte-étendard de la compétence et des valeurs de transparence, a été radié parce qu’il dénonçait les iniquités fiscales ou cas de délinquance fiscale, des faits connus par tous les Sénégalais et accessibles dans des rapports publics.

Le candidat anti-corruption s’oppose aux politiques impérialistes et hégémoniques de pays comme la France, dont l’actuel président Emmanuel Macron, est un ami assumé du président sénégalais Macky Sall. Le leader du parti Patriotes Africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) cherche à défendre, à juste titre, les intérêts des Sénégalais et des Africains.  Il incarne un leadership sénégalais et africain affirmé, le rêve d’une jeunesse suffisamment informée, connectée à l’ère de la mondialisation, décomplexée et panafricaniste qui veut enfin prendre son destin en main.  L’un des mérites du leader de Pastef est d’avoir redonné espoir à une jeunesse consciente, engagée, panafricaniste et politisée.  Des jeunes qui ne s’étaient jamais politisés décident de s’engager à ses côtés. Ces jeunes croient fermement en la politique, un outil qui peut changer positivement les destinées d’une nation. Dans les pays occidentaux, les leaders politiques font tout ce qui est en leur pouvoir pour inciter les jeunes à s’engager en politique. Sa phrase fétiche qui fait mouche chez les jeunes comme le rappelle le vice-coordonnateur national des jeunes de Pastef Babacar Ndiaye dans un reportage édifiant de France 24-Sénégal : qui est cette jeunesse derrière le leader de l’opposition, Ousmane Sonko? « Si vous refusez de faire de la politique, les médiocres vont le faire, vous diriger de façon médiocre, décider de votre destin de façon médiocre et vous ne pourrez rien y faire. ».

La défense de la souveraineté économique pour un partenariat gagnant-gagnant avec les puissances étrangères et la poursuite du travail de conscientisation sur la bonne gouvernance économique

Celui qui a l’art de convaincre les Sénégalais, surtout les jeunes, a communiqué de façon méthodique et pédagogique sur l’importance de l’exploitation des ressources. La figure de proue de l’opposition a convaincu les jeunes que leur avenir était au Sénégal. Il prend sa plume pour communiquer par le biais de 3 ouvrages : un fait rarissime chez des politiciens sénégalais. Il utilise l’écriture pour expliquer sa vision d’un Sénégal (Solutions pour un Sénégal nouveau-2021), sur les ressources (Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation (2017)) et (Les territoires du développement, co-auteur avec Moussa Bala Fofana.).

Le candidat de la jeunesse-qui exprime un profond désir de changement- symbolise l’espoir de toute une nation. Les jeunes qui représentent près de 75 % de la population sénégalaise se mobilisent toujours du côté d’Ousmane Sonko et lui servent de bouclier lorsqu’il est attaqué de toutes parts par le régime de Macky Sall.

Le leader sénégalais Ousmane Sonko est donc une fierté nationale et africaine qui suit les traces des leaders comme Mamadou Dia, Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop, Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba. Il a une jeunesse qui ne vit que pour lui, qui cherche à protéger le projet collectif qu’il a mis en place, celui de redonner un autre visage du Sénégal et de l’Afrique par une politique cherchant à répondre aux besoins et aspirations des masses populaires.

Ousmane Sonko dérange le système qu’il veut combattre, ceux dont leurs intérêts menacés ne coïncident pas avec l’intérêt de la population ni de la jeunesse. Ceux-là qui ont fait de l’accaparement des biens ou des ressources naturelles collectives un métier favori au grand dam de la population sénégalaise. En qualité de leader inclusif, Ousmane Sonko voit dans les ressources (gaz, pétrole, or, zircon, lithium, phosphate, fer, marbre, cuivre, mer, soleil, etc.) une opportunité que toute société aimerait avoir pour assurer un meilleur avenir à ses enfants ou citoyens.

La liste des arguments démontrant le lien de confiance et d’amour entre les jeunes et celui qu’ils appellent affectueusement PROS (président Ousmane Sonko) est loin d’être exhaustive. Il bénéficie indiscutablement d’une image d’homme intègre farouchement opposé à l’enrichissement illicite de certains politiciens ou de fonctionnaires sur le dos de la population sénégalaise.

Le Parti PASTEF ne pourrait être dissout par un simple décret (sur le papier) d’un président d’un parti politique, fût-il président de la République. « Arracher les affiches de Sonko des sièges du parti n’empêchera pas les Sénégalais d’aimer Ousmane Sonko » comme le soulignait à juste titre le chargé de communication du parti El Malick Ndiaye dans une entrevue avec le journaliste de Walfadjri Moustapha Diop lors de l’’émission Grand format du 4 août dernier. Faut-il encore le rappeler : Ousmane Sonko est dans le cœur des Sénégalais comme le démontrent ses succès électoraux réalisés à la vitesse grand V (création de son parti en 2014, député en 2017, arrivé à la troisième place de l’élection présidentielle de 2019, élection de plusieurs maires, conseillers municipaux et députés des listes de coalition qu’il dirigeait en 2022, prétendant sérieux au fauteuil présidentiel de 2024). Ousmane Sonko est le leader politique le plus calomnié au Sénégal et pourtant il lutte contre vents et marées, sort victorieux devant les autres candidats et sa notoriété ne cesse d’augmenter, décuplée par le fait qu’il ait été emprisonné arbitrairement par un régime dictatorial. Cet ancien inspecteur des impôts, qui possède 15 ans de bons et loyaux services dans la fonction publique s’est toujours sacrifié pour le peuple sénégalais à qui il a confié son destin,

Les Sénégalais sont naturellement tolérants mais n’aiment pas l’injustice, réglant souvent leurs conflits sous « l’arbre à palabres », une métaphore de la culture du dialogue et du consensus. Ousmane Sonko représente l’espoir de milliers de Sénégalais et en l’emprisonnant, le régime dictatorial espère priver des milliers de Sénégalais de leurs voix. Qu’on soit de Pastef, qu’on milite dans un autre parti, ou même qu’on soit apolitique, il faut être d’accord sur un point : il n’appartient pas au président dictateur Macky Sall de choisir tel ou tel candidat pour l’imposer de force au peuple sénégalais.

Celui qu’il draine les foules partout où il passe -sa notoriété a entraîné une forme de jalousie chez ses détracteurs- s’est toujours mis au service exclusif des Sénégalais. C’est le peuple sénégalais qui doit remercier Ousmane Sonko qui s’est battu de toutes ses forces pour refuser l’esclavage, l’arbitraire que Macky Sall nous impose. Malgré plusieurs appels publics à le tuer, l’opposant Ousmane Sonko continue à se battre contre vents et marées. Le leader du Pastef-Les Patriotes est incontestablement le symbole de la résistance sénégalaise.

Cette victime de persécution constante du régime de Macky Sall est actuellement affectée par une grève de la faim observée depuis 17 jours. Le principal opposant sénégalais « Ousmane SONKO souffre d’insuffisance rénale après 10 jours de grève de la faim (Me Juan Branco) ». L’heure est extrêmement grave. Avant que l’irréparable ne se produise, libérez immédiatement les 1062 prisonniers politiques et d’opinion, surtout ceux en grève de la faim depuis plusieurs jours et qui n’ont ni tué des personnes, ni volé mais dont le seul crime est de défendre leur patrie.

Le système est en train de se battre de toutes ses forces pour que le favori des élections présidentielles de février 2024 Ousmane Sonko ne prenne le pouvoir. Il faut donc une mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour éviter une confiscation de la volonté populaire.   « Si on rate encore le coche, les 50 prochaines années seront très difficiles. C’est pour cette raison que nous appelons les militants, sympathisants et l’ensemble des Sénégalais à s’engager pour un changement radical. Il faut préparer la jeunesse à aller s’inscrire dans les listes. Allez créer des cellules jusque dans le Sénégal des profondeurs », indiquait Ousmane Sonko aux citoyens sénégalais lors de son point de presse du 18 août 2022.

Le dernier mot revient donc à la population sénégalaise, qui est le seul arbitre du jeu démocratique. Seule la détermination du peuple sénégalais, notamment les jeunes, fera reculer le dictateur Macky Sall. Il ne faut pas trahir Ousmane Sonko à 6 mois des élections présidentielles de février 2024 et son projet de changer de manière positive le Sénégal. Les sacrifices des morts, détenus, blessés et /ou dommages collatéraux des tensions politiques ne devraient pas rester vains.

Doudou Sow, sociologue-blogueur, citoyen socialement engagé et lauréats du Mois de l’histoire des Noirs 2017 et du Gala de la Nuit de l’Excellence afro-antillaise 2019 #FreeSonko#FreeSenegal#resistance

Par Doudou Sow le Mercredi 16 Août 2023 dans Blogue. Aucun commentaire