Provenance de la main-d'oeuvre période 2017-2026-immigration

Selon les prévisions d’Emploi-Québec (devenu Services Québec), parmi les 1,4 million d’emplois à pourvoir d’ici 2026 au Québec, 22 % devraient être occupés par des personnes issues de l’immigration récente, notamment en raison des départs à la retraite et la croissance économique (plus exactement 1 428 200 emplois à pourvoir pour la période 2017-2026, soit environ 1, 2 million pour combler les départs à la retraite et 250 000 pour répondre à la croissance de l’économie québécoise).

La majeure partie des emplois créés au Québec seront « hautement qualifiés ». C’est-à-dire qu’ils exigeront « minimalement un diplôme d’études collégiales », précise l’étude État d’équilibre du marché du travail- Diagnostics pour 500 professions (édition 2018, 61 pages). « Entre 2017 et 2026, la majeure partie des emplois créés seront « hautement qualifiés », c’est-à-dire qu’ils exigeront minimalement un diplôme d’études collégiales. Leur nombre augmentera de 241 900 au cours de cette période, faisant passer leur proportion au sein de l’ensemble des emplois de 46,6 % en 2016 à 49,5 % en 2026. En ce qui a trait au nombre d’emplois de niveau « qualifié », il augmentera légèrement mais sa proportion baissera au sein de l’ensemble des emplois, tandis que les emplois « peu qualifiés » diminueront tant en nombre qu’en proportion (p.6) ».

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) s’est appuyé sur ces chiffres d’Emploi-Québec, ceux du Secrétariat de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) et des Perspectives démographiques des MRC du Québec, 2011-2036- Le bilan démographique du Québec 2018, pour démontrer l’importance voire la nécessité de l’immigration, surtout dans un contexte de pénurie ou de rareté de main-d’œuvre.