MONTRÉAL, le 6 août 2021 – Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) se réjouit de l’entente scellée entre Ottawa et Québec au sujet du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Ce dernier, dans sa forme actuelle, comporte de nombreuses restrictions qui ne sont pas adaptées au marché du travail. Les modifications qui seront apportées, notamment celle de doubler la capacité d’embauche, donneront plus de souplesse aux entreprises concernées.
« Une mise à niveau du programme était l’une des 10 pistes de solution évoquées, le mois dernier, pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre. Les gouvernements ont saisi l’urgence d’agir et ont démontré qu’ils pouvaient travailler ensemble afin de sculpter une solution propre au Québec », s’anime Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.
Le CPQ voit aussi d’un bon œil la révision et l’élargissement des métiers admissibles au PTET. Pour ce faire, la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), une instance dont fait partie le CPQ, sera mise à profit pour identifier les besoins.
L’accord inclut aussi la création de permis de travail ouvert transitoire (PTOT) et une nouvelle voie au programme de mobilité internationale (PMI) pour faciliter la venue des immigrants.
Le rehaussement des seuils d’immigration et les délais de traitement toujours attendus
Bien que l’entente conclue entre les deux gouvernements soit une avancée considérable en immigration, la révision des seuils d’immigration est absente de la réforme. Depuis 2015, le nombre d’immigrants admis n’a jamais dépassé 53 000 personnes, alors que les besoins sont estimés à au moins 60 000. Pire encore, ce nombre est en baisse depuis 2017.
« Il faut maintenant corriger le problème des seuils d’immigration, ceux-ci ayant été réduits alors qu’il n’y a jamais eu autant d’emplois disponibles, dans tous les domaines. À la fin mai, on recensait 188 000 postes vacants au Québec. Ces besoins en main-d’œuvre ne se résorberont pas tout seuls », nuance Karl Blackburn.
Les délais de traitement sont une autre problématique à laquelle il faudrait s’attaquer. Particulièrement au Québec, le traitement des demandes se fait au ralenti et plusieurs entreprises finissent par abandonner le projet d’avoir recours à l’immigration temporaire.
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Source : Victoria Drolet
Attachée de presse
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À propos du CPQ : Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.
Par Doudou Sow le Vendredi 06 Août 2021 dans Blogue, IMMIGRATION EN RÉGION, Immigrer au Québec, Travailler au Québec. Aucun commentaire